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Que l’argent soit ! (1993)

S’emparer de l’or d’autrui ou arracher le métal précieux au sol et au sous-sol, tel fut l’alternative des sociétés humaines depuis des temps immémoriaux. Le monde marchand s’est peu à peu affranchi de sa dépendance à la guerre et à la nature. L’invention moderne de la création monétaire ex nihilo a ouvert une troisième voie, royale : la disparition de toute référence au métal offre permet de déclarer : que l’argent soit ! Et l’argent est.

Dans cet ouvrage, François Rachline démonte la machinerie monétaire intime du capitalisme, fabriqué d’endettement et d’inflation. Il soutient que les deux phénomènes, proscrits au quotidien dans tout pays pris individuellement, doivent être au contraire assumés collectivement, et en concertation, pour retrouver les conditions de la croissance et du développement économique.

Critiques

«L’argent est utile, dès lors qu’il circule. C’est, nous dit l’auteur de ce livre fascinant et brillant, la clé du paradoxe : l’argent fluide est créateur, l’argent solide est destructeur. […] D’un côté le pouvoir autoritaire, de l’autre l’intérêt créateur. Un grand livre. »Alternatives économiques – 01 novembre 1993
«Le temps n’est plus où la guerre et la production constituaient les seules sources d’enrichissement d’un pays. L’émergence de sociétés capitalistes modernes a ouvert une troisième voie : la création ex nihilo de la monnaie, grâce à la victoire du crédit sur les espèces, de l’argent fluide sur l’argent solide. Cette rupture, l’auteur de « Que l’argent soit » en décrit les prémisses et les conséquences dans un livre savoureux. Un fait rare pour un thème a priori aussi austère.»Françoise Crouïgneau – Les Echos – 01 octobre 1993
«La démarche de François Rachline se veut avant tout théorique, voire philosophique, et l’approche historique n’est finalement qu’un détour pour asseoir une théorie originale de l’argent, qui devrait permettre à nos sociétés empêtrées dans la crise de retrouver le chemin de la croissance, et assurer au capitalisme une nouvelle jeunesse.»Jean-Baptiste Marongiu – Libération – 16 septembre 1993